Il existe toujours quelqu'un, là dehors, qui est plus intelligent que nous. Il y'en a même généralement plus qu'un. Vous pensez peut-être que vous êtes au top de votre domaine et plus intelligent que la moyenne, mais sachez que tout le monde pense généralement être au dessus de la moyenne dans tout domaine* - alors qu'en toute logique, 50% devraient se sentir en dessous! Mais si vous regardez attentivement autour de vous, vous pourrez dévoiler certains signes qui ne trompent pas, des signes qui montrent qu'une personne pourrait bien être celle qui vous surpasse.
1. Car les gens intelligents partagent très souvent certaines caractéristiques que l'on retrouve assez peu dans la population globale, et qui permettent de les distinguer. La plupart d'entre nous, trop absorbés par soi-même, sommes incapables de détecter ces signes, et n'avons même pas appris à comprendre ce qu'ils cachent. Ce qui est d'ailleurs l'un de ces signes : les gens intelligents ont tendance à reconnaître les autres personnes intelligentes assez rapidement, tandis que le commun des mortels a beaucoup de mal à discerner les étoiles du brouillard ambiant.
2. Les gens intelligents sont généralement savants, et enseignent à leur entourage. Attention, le savoir n'est pas la même chose que l'intelligence, mais être intelligent sans savoir est beaucoup plus difficile qu'être intelligent et savant, les deux vont donc très souvent de paire. Pour les personnes intelligentes, c'est un plaisir et une fierté de partager son savoir, non pour l'exposer, mais pour que l'entourage devienne lui-même plus intelligent. Ainsi, les gens intelligents feront tous les efforts possible pour rendre les personnes de leur entourage, plus intelligentes, leur apporter du savoir ou développer leur sens critique.
3. A ce titre, les personnes intelligentes ne disent pas toujours d'emblée ce qu'elles pensent, ou leur opinion à propos d'un sujet, mais suivent une conversation en explorant plusieurs pistes, même si la leur, propre, est déjà tracée. La conversation est souple et il y'a peu d'avis tranchés, mais beaucoup de questionnements.
4. Cette réflexion se voit à travers le langage même : une personne intelligente utilise beaucoup de coordinations telles que "mais, en dépis, par contre, il faut admettre aussi que..." et de conditionnelles, telles que "il se pourrait que, peut-être que, il est possible que...".
5. Les coordinations indiquent souvent que la personne réfléchit à un sujet sous (au moins) deux angles, alors que les personnes extrémistes (à l'avis tranché) ne parlent quasiment que de leur point de vue. Les coordinations reflètent le questionnement et la prise de distance par rapport au sujet, pour permettre de se forger un avis plus juste et moins biaisé.
6. Les conditionnelles, quant à elles, reflètent le fait que la personne intelligente est capable d'imaginer d'autres points de vue que le sien propre, et donc, d'extérioriser sa pensée. Elles réfléchit facilement à des questions abstraites ou générales. Les personnes peu intelligentes, par contre, parlent régulièrement de leur vie propre et leur avis s'articulent sur des expériences qui leur sont personnelles. Ces personnes sont incapables de généraliser correctement, c'est-à-dire, à partir de faits statistiques, elles généralisent à partir d'exemples concrets tirés le plus souvent de leur histoire personnelle, comme si des exemples avaient valeur de principes généraux.
7. Les gens intelligents sont souvent les plus calmes dans la pièce, ils ont appris depuis longtemps, comme le dit le célèbre adage, qu'il vaut mieux se taire et laisser les gens se demander s'ils sont intelligents ou idiots, que d'ouvrir la bouche et ne laisser aucun doute à ce sujet. Les gens intelligents restent calmes et absorbent le maximum d'information des conversations qui ont lieu autour d'eux. Ils prennent des notes mentales et des leçons à partir de tout ce qui se dit, et ils écoutent toujours tout. Au contraire, les personnes les moins intelligentes sont celles qui parlent sans interruptions, donnent l'impression de n'écouter personne, coupent la parole, sans écouter ou réfléchir sur ce que les autres ont à dire. Au lieu de ça, elles font leur possible pour orienter et diriger la conversation, et parler plus fort et plus longtemps que les autres, comme si la quantité de parole était aussi importante que la qualité.
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